Warhammer Online version euh... à l'arrache!

Admin Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 30/06/2006

Vous l'avez rêvé, Dieu l'a fait! Le manque de Warhammer finit toujours par reprendre le dessus un jour ou l'autre et voici un petit projet que je souhaitais mettre au monde depuis longtemps:

Du Warhammer 100% RP.

Nostalgiques des RR's, ex-OSG, amateurs et vieux routiers (hein Marcel?^^) des JDR en tout genre, j'espère que ceci vous plaira, alors à vos claviers petits Pj's.

Le but étant de faire du RP de qualité comme on sait le faire quand on veut ou peut je compte sur vous pour retrouver les bonnes vieilles habitudes: récits cohérents, réalistes (si tant est que WH soit un truc réaliste...), jeux de mots atroces , chambrage en règle et surtout et j'insisterais là-dessus: du fun, du fun et du fun!

Tout d'abord pour attribuer vos persos je vais vous envoyer un mail ou se trouve un petit logiciel génial qui permettra de visualiser les caracs de vos persos car, vous l'aurez compris même si on jouera 100% RP il faudra que vos actions décrites correspondent globalement avec les capacités de vos personnages. Par exemple un ramasseur de fumier bretonnien ne peut pas dire qu'il lit un bouquin sur le vie de Sigmar. Tout le monde me suit? Bon...

Tout le monde sur ce forum est bien évidemment cordialement invité à participer et j'adapterais le scénar global selon vos arrivées respectives.

L'histoire commence une fois que vous aurez choisi vos persos.

Bon jdr à tous!

Lordounet

Admin Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 30/06/2006

Euhhhhhhhhhhhhhhhhhh................

Ya qqun?

Shocked

Admin Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 30/06/2006

Bon allez fini de rire les enfants je lance le scénar ce soir!

Trisk et amorgen je vous envoie un MP pour vous décrire brievement votre perso.

A très vite pour croiser le fer!

Admin Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 30/06/2006

C'est parti mon kiki:

Vous êtes dans une salle affreusement humide, tous enchainés par les poignets à une lourde poutre de fer qui fait le tour de la pièce. La mine tirés et une désagréable impression de gueule de bois carabinée.
Très peu de lumière, en fait un vague halo grisâtre vous permet de vous discerner péniblement les uns les autres... la tête vous tourne.

Une lourde porte d'acier trempé vous fait comprendre que vous n'êtes pas là de vôtre plein gré (même si certains peuvent avoir des tendances masochistes mais nous nous égarons...).

Soudain des hurlements d'une rare intensité vous tirent de votre torpeur. Des bruits de tortures c'est manifeste surtout selon Audr, expert en la matière.
Des suppliques en Bretonnien s'ensuivent avant de céder place à de nouveaux hurlements encore plus déchirants.... (Je précise, seul Jacen le pelerin du Graal peut comprendre ce qu'il se dit, ou presque...: la voix est celle du Chevalier Enguerrand de Montfort suppliant de l'achever plutôt que d'endurer de nouvelles mutilations)
Une voix grave mais suave, presque chantante, issue d'une langue inconnue de tous (sauf si qqun a une idée je déciderais de l'accepter ou pas) lui murmure une mélopée respirant le sadisme, la perversion et la mort...

NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNN pas çaaaaaa!!!!!!!!!........ Pitié Monseigneur!!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH...

Un nouveau hurlement cette fois vous fais frissonner d'horreur et d'effroi...

point de départ:

Ou êtes-vous?
Qui êtes-vous?
De quoi vous souvenez-vous?

Précision: Aucun de vous ne parle la même langue! (hormais Audr et Lilja, Norses tous les deux) Soyez imaginatifs!

Bon Role play les aminches!

lol!

Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 18/06/2008

une odeur de souffre....
comme un souvenir encré en moi, cette odeur me revient, et participe à mon réveil pourtant difficile....
J'ai la sensation de m'etre fait piétiner par un troupeau d'animaux en panique, tellement tous les muscles de mon corps sont douloureux.
Ma tete se trouve comprimée de telle sorte que je mets un temps fou à ouvrir les yeux. Pourtant j'entends ces cris, au loin....cette voix je la connais, je la reconnais....mon maitre.......
Mon corps refuse de bouger mais mon esprit, sentant la détresse du chevalier prend le dessus.
aller l'aider... à tout prix........
Mais au moment ou jessaie de m'extirper, je constate avec horreur que je suis pieds et points liés.
J'essai de garder mon sang froid, et me répète:
"respire et réfléchi...regarde autour de toi, et réfléchi...."
mon regard cherche, et malgré l'obscurité, je distingue d'autres personnes, prisonnières ...
personne de bouge, pas un signe de vie..
sont-ils morts?
Mes yeux commencent à s'habituer à cette semi nuit, et je prends alors le temps de mieux distinguer leurs traits...
un cri d'horreur m'arrache à mes observations....
mais qui fait du mal à mon maitre? lui, si brave, si bon....
je distingue dans ses cris qu'il préfererait mourir, plutot que de dévoiler le secret.......

Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 21/08/2006

Un cri… loin très loin….
La désagréable sensation de ne pas être moi,, les cris plus puissants , plus présents éveillent en moi un danger, une bagarre? Une bataille ? Les peau verte?
L’intuition qui est mienne que tout ceci n’est pas normal…
Pourquoi je ne vois rien?
Toujours ces cris qui peut a peut m’arrivent avec plus de force, des cris que je ne comprend pas, un langage qui ne m’est pas connu…
Une brusque envie de repartir de la ou je viens, me laisser aller et repartir dans le gouffre noir ou rien n’a plus d’importance, un monde ou on n’entend pas ces cris qui glace le sang, je n’ai pas peur de prendre la main de mon père pour rejoindre l’autre monde.

Un bruit de chaine, une odeur désagréable , nauséabonde….
Il faut pourtant que je m’extirpe… c’est trop flou, trop sombre, il faut que je bouge , que je comprenne…
Mes yeux me font mal, je ne sent plus mes bras.
Redresse toi, redresse toi et ouvre les yeux, un leitmotive pour me donner force et courage a affronter ce qui se passe.
Il fait noir , c’est flou, je ne vois rien, mes cheveux bonds sont collés et me cache la vue, doucement j’essaies de dégager mon visage, mais je ne peux pas, mes bras ne peuvent bouger, un bruit de chaine encore, et je commence a comprendre…
D’un mouvement de tête qui m’arrache un cris de douleur je repousse en arrière mes cheveux, un faible halot de lumière projette dans l’endroit une lumière inquiétante.
Doucement j’essaies de me redresser, la douleur qui m’enserre, les chaines qui compriment mes mains, me font hurler a nouveau .
Petit a petit je réussis a me mettre a genoux , la douleur m’envahie, les contours de ce qui m’entoure sont de moins en moins flous, des têtes baissées, des gens attachés, ou est’ il?

Audrrrrrrrr.....

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 19/06/2008

La voix de Lilja ! L'angoisse qui l'accompagne est aussi terrible qu'inhabituelle. Mon esprit s'est éveillé au son du cri déséspéré de la personne que je me dois d'escorter et protéger. Comment a-t'on pu en arriver là ? Un rage folle m'envahit, mêlée de frustration et d'incompréhension. Impossible d'échouer dans ma mission. Je sens bien que mon corps m'envoie des signaux de douleurs, que mon esprit est brouillé, mais ma préoccupation première est de tenter de me libérer de ces entraves métalliques et froides, pour me rapprocher de Lilja.
Nous ne sommes pas seuls dans cette geôle (comment nommer autrement cet endroit sombre et humide, le type même d'endroit où j'ai moi-même pu par le passé envoyer des ennemis, ou me retrouver moi-même...). D'autres cris proviennent d'une autre pièce, on torture quelqu'un. Que s'est-il passé ? Il me parait improbable qu'on ait eu la moindre possibilité de nous défendre. Qui nous a attaqué ? Je me souviens juste du brouillard, j'essaye de comprendre. Tout va très vite dans ma tête. Aucune trace de combat sur mon corps, juste mes muscles engourdis, et ma tête prête à exploser, et une boursouflure sur ma lèvre inférieure. Est-ce le vertige ou bien sommes-nous toujours sur une embarcation ? Sommes-nous déjà en Albion ? Combien de temps s'est-il écoulé depuis "l'attaque" ? Ma barbe n'a que très peu poussé, ces événements sont récents. Moins d'une demie-journée, c'est certain. Impossible de localiser l'endroit d'où je pressens qu'il faut partir sans délai. Commet contacter Jarl ? Des cris et une voix se mélangent. La séance de torture n'a pas commencé depuis longtemps, ils en sont à la phase de "mise en condition". Ils ne veulent pas tuer mais obtenir des informations. À entendre les cris, les techniques me paraissent élaborées, leurs auteurs ne sont peut-être pas aussi sauvages et barbares que cela. Peu de chance que ce soient des skavens ou des halflings... Bien que nous ne soyons pas seuls, j'essaye de répondre immédiatement à Lilja :

-Je suis ici Lilja... En face de vous, à environ 4 mètres. Etes-vous blessée ? Savez-vous ce qui s'est passé ? Quoi qu'il arrive, ne dites pas qui vous êtes.

J'essaye de savoir si d'autres membres de l'équipage se trouvent parmi nous ; j'utilise le code de rassemblement du drakkar :

- Cry Havok !

Je vérifie ce qu'il me reste d'équipement en me roulant péniblement contre le mur et contre le sol. À part mes vêtements, aucun objet solide à portée de main. Juste la boucle de ma ceinture. Mes chaines sont reliées à la poutre qui fait le tour de la pièce, je peux la suivre et en faire le tour... jusqu'à mes voisins de gauche et droite... Je sens une autre présence féminine à ma gauche. J'ai connu des situations bien pires. Je sais qu'on va s'en sortir. Une idée réflexe me vient : je veux attirer l'attention des bourreaux et savoir qui ils sont. Je propose à la volée de simuler les cris d'une bagarre. Qu'avons-nous à perdre ? Si seulement cela pouvait détourner l'attention des bourreaux et laisser quelques instants de répit à la victime...

- Ne vous inquiétez pas Lilja. Pas un mot et restez contre le mur.

Je mets du temps à retrouver mes esprits... le seul poison que je connaisse produisant de tels effets est élaboré en Bretonnie. Il me semble que l'air humide que nous respirons est légèrement iodé.

Admin Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 30/06/2006

Soudain les hurlements cessent...

Quelques bruits de pas et d'un poids raclant le sol, comme si l'on trainait un corps vers la cellule.
On ouvre la porte...

Sire Enguerrand de Montfort, tenu à bout de bras par deux corsaires aux traits pâles entièrement vêtus de cuir noir mélé de pourpre, portant à la main leurs heaumes magnifiquement dessinés, arborant fièrement une longue chevelure argentée masquant difficilement une protubérance physique au niveau des oreilles est jeté au sol comme un vulgaire sac de grain.

Hoecth Darkblade, Dynaste de Karond Kar en Naggaroth fait à son tour irruption dans la pièce ou se trouvent les prisonniers.
Son armure noire est resplendissante de cruauté, chaque angle et jointure est travaillé pour être une arme en soi. Des épaulières en forme d'ailes entourent la tête menaçante du guerrier druchii. Sa longue chevelure ébène laisse place à une cape en peau de dragon recouvrant son dos. A sa ceinture, une étrange épée sertie de gemmes magnifiques et frappée de multiples symboles runiques luisant faiblement dans l'obscurité de la geôle.

Warhammer Online version euh... à l'arrache! 013008ca03em6.th

Sa'an 'ishar "effroyable seigneur" lui lance soudain un des gardes qui maintenait Sire Enguerrand sous son pied.

Voici le reste des prisonniers "vôtre atrocité" nul doute qu'ils feront d'excellents esclaves pour certains. Prenez ce guerrier norse, ce barbare est aussi fort qu'il est repoussant.

Il meriterait d'être fouetté jusqu'au sang avant de servir de pâture aux sorcières de la mer d'Arnheim pour ce que ses semblables nous fait subir en Lustrie! répondit le Dynaste dans un Reikspiel (langue impériale) parfait.

Ce misérable bretonnien serait un excellent divertissement lors des "cérémonies" du roi sorcier reprit le garde. Et cette femme... le démon est en elle, je le sens seigneur. Que dire de ce pitoyable impérial si ce n'est qu'il serait plus amusant de le voir mourir écorché vif non sans lui avoir coupé la langue! Hahahahaaaaaaa!

Il suffit Dolthaic! coupa Darkblade tout en imprimant un revers de la main.

J'ai d'autres projets pour eux... Oui... Bien d'autres projets.
Que l'on convoque immédiatement ma soeur, Lhunara.

Tout de suite "terriblissime".

Hoecth Darkblade lança un regard inspirant la terreur à tous les prisonniers en y joignant un rictus grainçant, puis il leva la tête et les bras et invoqua une mélopée inquiètante:

Andor aina Kaela Mensha Khaine! Andor aina Kaela Mensha Khaine!

Khaine! Le dieu du sang, des meurtriers, des assassins et... des terribles elfes noirs ou "druchiis". Des êtres dont les origines tourmentées n'ont d'égal que leur cruauté et leur déviance. Il est préférable de mourir vite plutôt que de tomber entre leurs mains...

Le dynaste tourna les talons et sortit de la cellule laissant le soin aux gardes de refermer derrière lui.
Le chevalier de Montfort, du moins ce qu'il en reste, gît toujours inconscient aux pieds des prisonniers, son tabard héraldique baignant dans une marre de sang...

Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 21/08/2006

Lilja repéra Audr de l'autre coté de la piece, le mercennaire chargé de l'escorter en Albion paraissait en meilleur état qu'elle.
Elle le rassura tout en le questionnant,

I huonosti kaikkialla, Audr, että se, mitä tapahtui?

Depuis combien de temps avaient-ils quitté les montagnes du sud de la Norsca?
Personne ne répondit au cris de rassemblement qu'avait lancé Audr.
Ils avaient appareillés avec deux dizaines d'hommes, ou etaient ils?
Pourquoi se poser la question, Lilja le savait... Comme elle savait que l'epreuve que les Dieux leur envoyaient ne serait pas une simple bataille...

L'oracle ferma les yeux, les montagnes escarpées, les forets denses, le froid, le noir, un pays fait de glace et de pierres, ou peu s'aventurent, son pays, leur pays...
Y naitre c'était se forger un caractère, etre plus fort et plus rude que leur terre natale, si proche du Chaos qui les menace ou les attire a chaque instant, atmosphere de glace et de danger qui a fait ce qu'ils sont.

Pourtant c'est bien dans les images de cet immense pays de glace qu'elle trouva du reconfort et de la chaleur, se concentrer encore.
Il fallait qu'elle sente, qu'elle voit en elle un signe si petit soit-il....
Lilja ressentit une vive douleur, elle avait du bouger sans meme s'en apercevoir, elle etait partit si loin dans ses pensées....

Elle ouvrit les yeux, et murmura

Ne pas bouger, pour ne pas avoir mal, ne pas bouger et attendre pour eviter le pire....

Elle releva la tete au moment ou la porte de la geôle s'ouvrit dans un grand fracas.

Lilja palit son corps entier se mit a frissoner

Ne pas bouger et attendre pour eviter le pire, un pressentiment qui venait de prendre toute sa valeur.
Elle baissa les yeux tout en regardant Audr, esperant qu'il comprendrait qu'il fallait qu'il fasse de meme.

L'homme jetter à terre etait vêtu richement, ses atours de bonne facture, son tabard baignant dans le sang ne permettait plus de voir ou deviner les couleur de son appartenance.
Mais du sang a foison, peut-être les dieux lui envoyaient-ils un signe, jamais elle avait fait acte de devination dans du sang autre que celui d'un poulet.
L'oracle pensa à ses dés etaient ils encore en sa possesion, où s'etait elle fait entièrement fouillée et dépouillée?
Comment les utiliser, si ils étaient encore sous sa robe?

La porte de la cellule se referma laissant l'homme au millieu de la pièce sans liens et sans entraves, mais était-il encore vivant?

Lija releva la tete et dit à voix basse:

For kaikki jumalat, rohkeutta ja voimaa ei ole tarpeeksi

Admin Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 30/06/2006

Sire Enguerrand de Montfort gisait dans son sang, inconscient depuis déjà de longues minutes... Le dernier souffle de vie donnait l'impression d'avoir déjà quitté son corps afin de soulager son agonie.
Victime malheureuse de tortures abominables il n'avait eu de cesse d'invoquer la Dame du Lac pour qu'elle lui donne force et courage face aux sévices particulièrement sadiques de ses bourreaux mais lorsqu'il fût à nouveau hissé à quelques pas du sol par des crochets transperçant et brûlant chacun de ses muscles déjà trop endoloris par de longues heures de souffrance, le Chevalier n'eût d'autre choix que d'implorer la pitié face au dynaste druchii... Celui-ci se delectait de taillader ses chairs en utilisant une dague sans cesse plus longue au fur et à mesure des minutes puis des heures qui s'écoulaient.
Afin de garder leur "hôte" en vie, Lhunara, sorcière émérite druchii et soeur de darkblade avait préparé un savant mélange de vin elfique et d'hushalta qui lui était administré par un tube métallique entre ses lèvres déchiquetées... Le chevalier entrait alors dans un état de transe qui l'imunisait momentanément contre la douleur et l'évanouissement.
Quant enfin il fût ramené à sa cellule, le corps d'Enguerrand ressemblait à une parodie de bête à cornes que l'on a equarri soigneusement avant de la dépecer et mettre à l'étal sur les marchés de L'Anguille, Couronne ou tout autre ville prospère qu'elle soit Bretonnienne ou même Impériale.

Et pourtant..

Serait-ce le courage? le remords? la honte? Ou bien une ultime intervention divine de la Dame du Lac qui fît agiter les lèvres du noble bretonnien? Cela restera même pour lui un mystère insondable...

Jaaaa...cen... Paaaar... le Saint-Graal... Jacen es...es-tu là? Mon fidèle, au nom de la Dame, ré..réponds-moi je t'en conjure...

L'esprit et le corps du Chevalier de Montfort étaient brisés, il parvenait à peine à rester conscient et le moindre mouvement était source de douleurs insurmontables. Des visions délirantes dûes à l'absorption trop importante d'hushalta se chargeaient d'achever son restant de lucidité, il savait qu'il devait mourir. Qu'il aurait dû mourir...
Ce qu'il avait vu et entendu avant d'être torturé il se devait d'en faire part à son fidèle Jacen. Pelerin et écuyer modèle, il restait la seule personne en qui il pouvait avoir confiance, mais était-il seulement ici? Etait-il vivant? L'avait-on déjà torturé et mutilé? Il devait savoir...

Soudain il entendit un son dans la pièce ou il se trouvait.
Une voix de femme mais une langue inconnue, gutturale, si peu chantante et agréable comparé à la finesse de l'etiquette des femmes de la cour bretonienne à laquelle il était habitué depuis son plus jeune âge.

Il rassembla encore le peu de force qu'on lui avait laissé et appela à nouveau:

Jacen?... Y'a quelqu'un? Répondez au nom du Graal!